Mardi 10 avril 2 10 /04 /Avr 08:49

Il est tard ; la chaleur, lourde et moite, ne c’est pas levée aujourd’hui malgré les orages qui annoncent le début de la mousson.

Ta peau est lise, perlée de ses fines gouttes de sueur que le ventilateur n’arrivent à dissiper ; tes lèvres sont closes, un léger souffle anime la pièce. Je n’oserais rompre ce sommeil salvateur, et pourtant.

Je tire lentement le drap léger posé sur ton corps. Tu es nue, sur le ventre. Ma main se pose dans tes cheveux, redescend le long de ton coup, effleure la naissance de tes épaules et va se poser telle une feuille morte dans le creux de ton dos.

Lorsque mes doigts effleurent ta fesse je peux sentir ta respiration se modifier, es-tu consciente, déjà, ou vis-tu un rêve exquis ?

Tes jambes, légèrement écarté laissent passer l’un de mes doigts. De seconde en seconde, posé sur ton intimité je sens ton corps tout entier lentement sortir de sa torpeur.

En un instant, mon corps se pose sur le tiens et déjà je force ta chaire, un cri de stupeur échappe de ta bouche juste avant que ma main se pose sur tes lèvres…

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J'allais crier, mais je l'ai reconnu, j'ai senti odeur sa chaleur, sa peau sur la mienne. Je l'interroge du regard, que fait-il ici c'est dangereux. On pourrait nous entendre, nous voir. D'ordinaire, je vais le voir en prenant mille précautions pour ne pas être vue, reconnue, suivie. Et le voilà comme une apparition magique. Je ne veux pas réfléchir, cela fait déjà deux jours que nous ne sommes pas vus, deux longs jours et deux longues nuits.

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Mes mains se posent fermement sur tes épaules, te plaquant contre le lit. Je vois tes yeux, s’étonner et s’accepter, ton corps se détendre et s’offrir. Deux jours, et me voilà dans ta chambre, touchant ta peau, sentant  tes reins se cambrer pour m’accueillir. Sans un mot, sans un son ton corps m’accueille. Tu te sais mienne lorsque lentement je te pénètre, sans à-coup, jusqu’au dernier grain de peau. Je te sais mienne lorsqu’arrêtant ma course tu commences à onduler lentement pour prolonger l’instant.  

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Oui je te sens, je te veux, je te voulais, j'en rêvais et ce rêve se réalise. Le danger de cette étreinte interdite ajoute à l'excitation, je suis en nage, je sens chaque centimètre de ta peau contre la mienne, l'odeur de ton parfum, ta respiration en cadence avec la mienne. Nous ne faisons qu’un et chaque pénétration est une extase pure. Je veux néanmoins profiter de chaque seconde et bouge sensuellement mes hanches au rythme de mes sensations. Ce sont à chaque fois des décharges de pur bonheur qui me parcourent. J’ai envie d'accélérer mais tu m'en empêches. Comme à l'accoutumée dans nos étreintes clandestines, tu prends le dessus, tu me connais, le plaisir n'en seras que plus fort pour moi, je le sais. Le lieu inattendu, m'avait laissé envisager une fin plus rapide, mais à mon grand bonheur (et ma grande peur de nouveau) tu te montres égal à toi même. Autoritaire, tu ralentis tandis que je me languis. Tu te retires, me laissant presque immobile de désir sur le drap te place au dessus de moi et attire ma tête presque sans force vers ton sexe. Je comprends tout de suite, et ouvre la bouche vers ce don. Ton sexe est chaud, ton sexe est dur, bien dessiné, désirable. Ta main dans mes cheveux qui guide ma tête vers ton plaisir m'excite au plus haut point. Tu le sais, tu fais durer le plaisir. Je me dis avec une pointe de frisson que la prochaine étreinte sera incroyablement jouissive.

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J’aime voir tes lèvres amoureuse parcourir mon gland, sentir ta langue jouer avec ma virilité, ton regard qui me fixe, ta tête qui vacille lentement pour mon plaisir, pour ma jouissance. Sentir ta peau moite se perler de goûtes de sueur, ta main se poser sur mes bourses pour tendrement les caresser. Ma main reste figée dans tes cheveux, elle n’à que faire tant ta délicatesse à jouer de mon sexe est experte. Les minutes se prolongent, je te sais abandonnée, plus de regards suspicieux vers le monde extérieur, je sais ton être, ton corps dans l’instant. Je repose lentement ta tête sur le lit, me recule légèrement et de chaque main saisit tes jambes, juste derrière le genou pour les laisser se plier naturellement et se ramener contre ton corps. Quel beau spectacle de te voir offerte, devant moi, le haut de tes cuisses plaqué contre ton ventre et ton sexe, tes fesses attendant mon excitation. Une légère cambrure de mon bassin et je peux sentir la moiteur de tes chaires. Mais tes mains se posent sur les miennes pour en prendre la place ; c’est toi qui tiens maintenant tes jambes plaquées contre ton corps. Je saisis alors mon sexe à pleines mains ; tu cambres un peu plus le dos pour lever tes fesses un peu plus cers l’extase. D’une poigne ferme je guide ma verge, ta salive encore sur ma peau, la sueur coulant sur ton corps son autant de douces sensations lorsque mon sexe se pose à la commissure de tes fesses et tendrement, guidé d’une poigne ferme, te sodomises.

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Presque malgré moi, je gémis dès que je sens ton gland toucher mon anus. Je sais la jouissance que cela va me procurer. Cette position presque indécente ajoute encore plus à l'excitation. Je m'ouvre un peu plus, et alors que la douleur de la première poussée se fait sentir, tu mets délicatement un doigt sur mes lèvres, tu sais que cette caresse me fait frissonner. J'entrouvre un peu la bouche pour laisser ton doigt entrer et sortir de ma bouche comme un sexe qui s'imposerait à moi. je m'ouvre un peu plus, et je sens lentement ton sexe entrer et ressortir comme pour se positionner, les premiers soupirs arrivent, et la douleur n'est plus qu'un souvenir. Tu te fais tendre tu es doux, je sens ton sexe au plus profond de moi, nous nous regardons dans les yeux. Ta main explore toujours ma nuque, tes doigts s'égarent sur mon visage, et je commence à perdre pied, mon regard se voile. Mon corps se tend, je te veux plus loin, ton sexe me rempli. Je soupire, je ne te vois plus, je te fixe mais mes sens ne me répondent plus, je vais jouir, il faut que tu accélères, je te le dis dans un murmure incompréhensible et insensé. Tu l'as senti, tu accélère légèrement, mon corps se tend au bord de la jouissance mais tu ralenti, mes yeux s'ouvrent au supplice. Tu ressors complètement, tu me regardes, je me sais indécente ainsi offerte. Je suis un peu gênée, mais tu me dis que je suis belle désirable... Tu me fixes, je sais ce que tu veux, j'ai toujours eu du mal à le faire, il le faut néanmoins, je dois te demander de me faire jouir. J'ouvre la bouche et un son sort, je tente de ne pas crier, mais mon plaisir est trop fort, je ne reconnais pas ma voix. "Fais... fais... moi jouir... oui... fais moi jouir...viens plus loin, plus fort...!". tu souris triomphant, j'aime ton sourire, notre complicité n'a pas d'égal. Tu reviens, tu entre lentement et d'une poussée tu accélères le rythme, je crie, je jouis, oui ! C'est trop bon, je suis en nage...

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Ma main se enserre ta nuque; tout mon corps est au dessus de toi; seul un bras m’appui contre le lit; je sens tes yeux, plonger, comme perdus dans les miens. Ta respiration saccadée effleure mon visage. De grand coup de bassin, comme des coups de boutoir font vaciller tes dernières attaches. Les jambes tendus, pied ancrés dans les draps c’est tous mes muscles qui se tendent pour te pénétrer, pour t’étreindre. Le rythme est effréné, les gestes sont animal. Tu cries, tu jouies ; sans retenu, sans honte avec la force de ton plaisir, de ton abandon. Mon corps se cambre, presque convulse lorsqu’à mon tour je te rejoins dans la jouissance.

Quelques secondes je ferme les yeux pour profiter de l’instant, respirer. Je me retire par millimètre d’arrachant un dernier râle t’embrasse tendrement et te laisse à la poursuite de tes rêves achever cette nuit.

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J'ouvre les yeux tu es parti. Aussi vite que tu es venu. Personne n'a rien entendu, et je me demande si j'ai rêvé. Mais la marque de ton passage est bien là, je sens couler ton jus entre mes cuisses. Je vais dormir mais avant, je passe une main sur mon sexe trempé et sur mon anus un peu malmené. Je vais aller prendre une douche et me recoucher. Nous avions prévu de nous voir demain. je compte les secondes...

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Par caracazo
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