A mes amantes virtuelles!

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Bangkok, cinq avril deux mille un, il est tard, la nuit été longue et alcoolisé, je sors fourbu d’un dîner d’affaire ; et comme à leur habitude ces maudits clients chinois m’ont poussé dans un de ces bars glauques de Pat-Pong. Des prostituées dans tout les recoins, du sexe facile à perte de vue mais rien qui vraiment ne m attire l’œil, rien qui aiguise mon appétit. Je suis las de tout ça il me faut découvrir un autre monde, renaître sous un autre contour pour enfin découvrir la vrai extase. J’ai envie d’absolu, de sentir l’amour jusqu’à son ultime ; d emmener quelqu’un dans mes fantasmes. De traverser le monde pour rechercher l extrême de l érotisme. Il fait chaud, la musique est forte ; l odeur acre de ces putes dansant m écœure ce soir. Je sors à pas pressés dans la rue marche quelques minutes. Une femme, sûrement européenne, est là, assise sur le trottoir, elle semble

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Perdue dans ses pensées. Elle ne semble pas voir que je suis là en train de la regarder. Elle plutôt jolie, presque belle. Elle est habillée avec un costume local, dans des tons chauds. J'arrive à entrevoir sa poitrine à travers le tissus léger, elle est plutôt bien faite, et j'imagine déjà l'arrondi de ses seins et la douceur de sa peau. Ses cheveux bruns sont attachés en un chignon mais on à l'impression qu'elle s'est battue (ou débattue) tellement ses cheveux sont en pagaille. Son maquillage coule sur ses yeux, on voit qu'elle a pleuré. Je n'arrive pas définir sa nationalité. Parle-t-elle français ? Anglais ? Espagnol ? Sa peau est mate, mais ici, le soleil rend toutes les peaux mates.
Elle lève enfin les yeux sur moi. Elle semble émerger d'un monde profond où elle était plongée. Elle esquisse un geste pour se lever mais ses forces la quittent. Elle tombe évanouie.
Je me baisse vers elle et tente de la réanimer en lui parlant. Elle ne réagit pas, je hèle un taxi et l'alcool aidant dans mes décisions déraisonnables, je décide de l'amener à mon hôtel. Après tout je ne sais rien de cette fille, ramassée sur un trottoir à Bangkok.
Durant le trajet, je ne réfléchis pas plus, je tente juste de voir si le roulis de la voiture va la sortir de son état. Nous arrivons à l'hôtel, je la porte et l'installe sur le lit de la chambre. Elle se laisse porter, ne réagissant toujours pas. Elle respire calmement comme endormie, comme épuisée, certainement d'une vie trop lourde pour ses frêles épaules. Mais, je me laisse aller à des interprétations hâtives...
Première chose à faire : savoir qui elle peut bien être. Je la fouille. Humm délicieuse sensation que de toucher ce corps à ma merci et qui se laisse faire sous mes doigts... Rien, elle n'a pas de papiers sur elle. Je décide de la laisser dormir et je lui retire ses chaussures et ses vêtements. Un peu par malice, je veux la voir et un peu par prudence, elle ne pourra fuir en emportant mes affaires, si elle est nue.
Je retire ses mules, locales elles aussi, mais d'assez bonne qualité, elle ne vient pas des bas quartiers. Et je passe à sa tunique. Je déboutonne un à un les boutons, en priant intérieurement pour qu'elle ne se réveille pas maintenant. J'aime cette sensation de découvertes de nouveaux horizons. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que la belle ne portait pas de soutien gorge. Elle avait des seins magnifiques, je réprimais l'envie de les prendre à pleine mains, mais ne résistais pas à en effleurer le sommet pour voir leur réaction. J'étais ravi, ils pointèrent quasi immédiatement, provoquant certainement chez la belle un frisson de plaisir et chez moi un début d'érection. Je passais au pantalon, c'était un pantalon large à ceinture flottante comme les femmes en portent par ici. Je défis le nœud et fis glisser le pantalon doucement jusqu'à ses pieds, la belle ne réagissait toujours pas
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Qui est-il? Qui est cet inconnu qui me déshabille?

Qu’importe!

Tant d année à ne rien vivre, tant de kilomètres parcouru pour me délivrer de la pesanteur de cette vie en apesanteur. Et me voila, allongée sur un lit inconnu touché observée par cet homme. L’odeur d’alcool est acre et pesante. Je suis éreintée de trop de fumée, de trop d alcool. Je n ai même pas la force de bouger; d ouvrir les yeux. Que c est-il passe, où suis-je ?

Se laisser aller, s oublier pour ne plus penser.

Seule ma culotte cache encore mon intimité, j ai honte, d être la, je n oserais pas bouger, je n oserai même pas ouvrir les yeux. Je ne suis qu’inconsciente et ce n'est qu’un rêve.

Il remonte lentement ces mains le long de mes jambes. Passe sur mes hanches, ma taille, pour finalement laisser ces mains mourir sur seins. Une chaleur étrange m envahit, comme submerge par cet instant lointain ou je ne rêvais qu’à un autre monde.

Il est assis sur le lit à coté de moi et depuis quelques minutes déjà je sens son regard courir sur mon corps, me posséder et m apprivoiser. Je ne l’ai pas vu, je ne connais qu’à peine son odeur mais sa façon de courir sur mon corps avec ces mains agiles, sa façon de me faire sentir sienne m étourdit. L’excitation m’emplie et me réjouit, je profite qu’une de ses mains effleure ma cuisse pour imperceptiblement écarter légèrement les cuisses. Je ne veux pas rompre ce moment, je veux être touchée, je veux me sentir désirée.

L offrande de cette cuisse semble le convaincre, lentement il descend sa main le long de ma taille et la pose lentement sur ma culotte. Mon excitation doit être perceptible au travers de ce tissu fin, les mouvements lents de sa main contre mon sexe ne font qu’accélérer mon souffle ; je dois me concentrer pour continuer à feindre l’inconscience. Lui plaire, cette pensée m’enveloppe, m enivre. Etre inconsciente à ces yeux et offerte a ces sens. Etre pour lui. Quelle délectable sensation

Le ventilateur n’arrive pas à lever la chaleur pesante de ce mois d avril. Je sens la sueur ruisseler sur  mon corps. Et cette main animale qui ne cesse de délicatement masser mon intimité. Je dois me contrôler de plus en plus pour ne pas me cambrer, pour ne pas au rythme de mon bassin accompagner ses mouvements, mais je me reprends, ne pas le décevoir, le laisser me guider a travers son plaisir de me voir ainsi.

Je sens sa main remonter sur mon bas ventre, l’humidité de ses doigts tracer les lignes de mon plaisir. Il attrape mes poignets. Les lèvent au dessus de ma tête et avec une douceur inattendu les attachent a un des montant du lit. Pendant qu’il s exécute je peux sentir a travers son pantalon le force de son sexe effleurer mon flanc…

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Elle est là, offerte, les mains liées et prête à me recevoir. Est-elle toujours inconsciente ?  J’en doute, ces mouvements, son excitation sa respiration même montre qu’elle est l à; offerte à ma volonté… si vite soumise. Un frisson traverse mon corps; que de fantasme à réaliser; que de délices se laisse entrevoir dans cette rencontre futile ; il va en être ainsi… 

Je caresse son visage, lentement, doucement ; passe mon doigts sur ces lèvres qui légèrement s’entrouvrent ; presque innocemment. Une sensualité particulière s’échappe de cette inconnue, une invitation à l’exquis et à l’absolu.

L alcool à été bien vite oublié. Je me sers un verre de Bacardi et m’assoit sur le lit. J’attends, il est tard et dans cette chambre de l autre bout du monde les minutes se comptent en heure. Mais lorsqu’à vous s offre un corps magnifique il est alors exquis d’attendre.

Rhum mon amour qui se diffuse lentement dans mes veines ; par petites gorgé ; à peine de quoi humidifier mes lèvres je m’enivre de la vision de ma belle ; je me prends à rêver à ‘ imaginer ma soumise, créer en rêve les endroits nos ébats, les ordres impossible que je lui donnerais, les extases que je nous promets.  Elle est la à moi, offerte et généreuse ; sa poitrine bat au rythme d une respiration qui s assourdi de seconde en seconde ; elle s’endort. Je le contemple et l apprivoise.

 

Elle ne se réveillera qu’au petit matin; un peu étourdit et étonnée d’être allongée la attachée et nue. Un regard rapide me confirme ses étonnements, peu de frayeur dans ses grands yeux vert nais un léger malaise d être ainsi livrée a un homme qu’elle ne connaît pas.

 

- Je ne vous connais pas et ne veux pas en apprendre d avantage ; votre passé est derrière nous, je suis la pour que nous écrivions votre future. Je vous trouvée hier soir dépourvu de réaction et d identités ; j ai décidée de respecter votre anonymat et de vous offrir une extase, je vous ai contemplé et maintenant m’en vais. Je vais vous détacher, vous laisser vous relever et parti. Partir et ne jamais nous revoir...

 Je m approche lentement, lui embrasse tendrement le front et la détache. Son odeur est si douce qu’aujourd’hui encore elle me revient. Hésitante ces mains se pose sur mes hanches Je me dégage et à petit pas me dirige vers la sorti de la chambre. A peine la ai-je saisi la poignée que ce félin saute du lit et me rejoins ; sans rien dire ces deux mains se posent sur mes épaules. Cette lèvre chaude s approche de mon oreille.

 - restez!

 

D un éclair je me retourne ; lui attrape les cheveux et la cambre en arrière ;  sa poitrine tendue s offre. Je la retourne, la plaque contre le mur et sans attendre baisse mon pantalon ; mes gestes sont précis et dur ; d une main je maintiens sa gorge et de l autre appui sur le bas de ces reins. Son sexe m’est offert, et sans attendre je m y introduit. Elle laisse échapper un léger râle de douleur de cette rencontre avec son sexe pas encore prêt a me recevoir. Je commence à aller et venir en elle ; au rythme de mon désir je l’assaille de coup de boutoir ; son plaisir ne tarde pas à se faire sentir ; les odeurs sont animales et volatile. Les sons s’étouffent sous l’emprise de ma main, elle a du mal à respirer et commence à trembler. Mon étreinte se fait plus forte, écrasé contre la porte de la chambre tout son corps est trempe de chaleur. Je sens sa gorge cherche l air sous main droite et je continue, accélère le rythme, nous ne sommes qu’un ; mes hanches frappes littéralement sur ses fesses, des sons cru révèlent la moiteur de nos corps. Je sens le plaisir monter en moi et m envahir ;  j appui mon bras gauche contre sa nuque et resserre l étreinte de ma main droite. Ces mains attrapent mon bras et le serre ; je sens ses ongles se planter dans mon poignée mais à aucun moment elle n essaye de se dégager. La chaleur envahit mon corps son sexe est gonflée et brûlant… Je me sens tout entier me libérer en elle.

Mon étreinte se relâche, elle pose un genou au sol reprend s’appui contre le mur pour reprendre son souffle quelques secondes et se tenant la gorge se retourne et me regarde… comblée.

 

 

Lun 9 avr 2012 1 commentaire
Merci pour ce tres beau texte texte ;-)
clarrissa - le 09/04/2012 à 09h53